samedi 18 janvier 2014

Les sons de l'enfance

Avez-vous souvenir des sons de votre enfance? Sûrement. Ce soir au Québec, il y a un match de hockey opposant les Maple Leafs de Toronto et le Canadien de Montréal. Et aussi, sur une télé spécialisée, le combat de boxe entre Jean Pascal et Lucian Bute. Mon époux adoré, oscille entre les deux, en fait il veut écouter et voir les deux événements en même temps, sans rien manquer.  Moi ça ne m'intéresse pas vraiment mais j'aime entendre le bruit de fond. Parce que ça me rappelle le son de mon enfance, dans la maison, alors que mon père écoutait les sports à la télé, surtout le hockey.

Il n'y a rien de plus rassurant pour un Québécois, que d'entendre le ronron d'une partie de hockey à la télé ou à la radio. Les descriptions des commentateurs, les exclamations comme : C'est le but!
Et quelqu'un qui crie de la cuisine: Qui a compté?
Cela fait partie de notre ADN comme peuple.

J'imagine qu'ailleurs c'est le soccer ou le rugby. Ou encore, les émissions de recettes à la radio, ou certaines chansons qui jouaient à votre retour de l'école ou des émissions de télé inspirées des bandes dessinées ou même, certains commerciaux. C'est fou comme certains sons nous ramènent directement à un moment précis de notre vie! Parfois, c'est une phrase de notre mère, une intonation de notre père, qui nous revient. Le passé redevient présent. Intensément. Nous avons 4, 5 ou 6 ans, nous sommes là. Nous revoyons le décor, le moment du jour ou du soir... Ce qu'il y avait sur la table, peut-être même ce que nous avions mangé. Ou bien la fois, que nous avions eu de la peine...

Les souvenirs de l'oreille sont impérissables. Il suffit d'entendre une chanson aimée pour nous faire revivre toute la gamme des émotions, des souvenirs liés à tout jamais dans notre mémoire. Moi quand j'entends Dick Rivers, j'ai 10 ans et je chante devant mon miroir, comme toutes les petites filles de l'époque. C'est pas sérieux... mais c'est si bon!

Il y a aussi les sons de l'école, la cloche, la claquette, le bruit des pages tournées, les silences pendant un examen, et les applaudissements à la fin d'une séance! Sans oublier les sons, les cris de joie lors des récréations.

Pensons-y bien. Les sons sont révélateurs de nos souvenirs. Je sais que les personnes atteintes d'Alzheimer réagissent à la musique, chantent de tout leur coeur une ou deux paroles qui leur reviennent en mémoire...

Alors ce soir, mon époux adoré qui est dans le salon, qui n'est pas un amateur de sport mais bien un amoureux de la musique, me permet de revivre un peu de mon enfance et je l'en remercie. Il y a là quelque chose de réconfortant, qui me permet de me souvenir d'où je viens...

Et vous, quels sont les souvenirs qui ressurgissent quand votre oreille vous parle?




lundi 23 décembre 2013

Une tradition du temps des fêtes: le pain sandwich!

Depuis des années, le 23 décembre, je fais une recette toute simple: un pain sandwich! J'ai vu ma mère Pauline le faire pour le temps des fêtes alors que j'étais une enfant. Je crois me souvenir que cette recette provenait d'une publicité télé lors du Cinéma Kraft, dans les années 1960. La nouveauté cette année c'est qu'aujourd'hui, mon époux adoré l'a confectionné! Je n'ai cuisiné que les préparations et c'est lui qui a beurré, étalé les 8 tranches et a assemblé le tout. Il a du mérite car il cuisine très peu! Je dois dire que ça va beaucoup mieux à deux, car cette recette est longue à réaliser, environ 3 heures.

Je vous donne ici la recette originale de ma mère. Sauf que j'ai ajouté de la coriandre fraîche et que j'ai enlevé la mayonnaise qu'elle ajoutait aux oeufs et au poulet. Question de goût...



Utiliser un pain tranché sur le long.*

Ingrédients

1 douzaine d'oeufs durs
Jambon haché (1 tasse 1⁄2)
Poulet blanc cuit haché (1 tasse1⁄2)
Céleri, poivron vert, échalottes françaises, émincées
Oignons verts hachés finement
Asperges en boîte, égouttées
Persil frais ou coriandre
Beurre à température pièce
Fromage à la crème fouetté à la ciboulette (2 contenants)
Et 2 contenants de fromage à la crème au pimento
Olives vertes farcies
Cornichons sucrés
Lanières de poivrons rouges

Préparation

Sortir le beurre et le fromage à la crème pour qu'ils ramollissent. 
Faire la préparation aux oeufs : mélanger les oeufs durs hachés, le poivron vert, le céleri et les échalottes françaises émincées. Ajouter, le sel et le poivre (personnellement, j'ajoute du persil frais haché à cette préparation).
Faire la préparation au poulet : mélanger le poulet cuit haché, le poivron (le céleri et les oignons verts hachés finement. Ajouter sel et poivre + coriandre fraîche.

Sur une planche, recouverte de papier ciré, placer votre pain tranché. Enlever les croûtes de chacune des tranches, sur les quatre côtés.
Beurrer le premier étage du bas. Y étendre la préparation aux oeufs.
Deuxième étage : jambon haché (avec moutarde forte) mélangé avec les asperges écrasées.
Troisième étage : préparation au poulet (beurrer alors les tranches avec le fromage à la crème à la ciboulette)
Et ainsi de suite, dans l’ordre donc…
Je beurre chaque tranche, dessus et dessous.

Terminer par la croûte ou une tranche de mie. Presser légèrement les étages.
Recouvrir le pain au complet du fromage à la crème au pimento.
Décorer avec les olives farcies tranchées, et des languettes de cornichons sucrés ou encore des lanières de poivrons rouges. Rabattre le papier ciré tout autour et réfrigérer.
Pour le service, trancher à la verticale.

Au Québec, le pain tranché sur le long ne se trouve dans les épiceries que quelques jours seulement avant Noël... On peut utiliser ce pain aussi pour faire des sandwichs roulés. Il suffit d'aplatir légèrement chaque tranche avec un rouleau à pâte, d'y étaler la préparation de votre choix, de la rouler puis  enrouler dans un papier transparent quelques heures au frigo, avant de couper en rondelles. 

À l'époque de ma  mère, il  y avait des pains de couleur: jaune, vert, rose ou bleu! Maintenant, on ne trouve que la pain blanc ou de blé. Pour épouser la tendance santé, j'imagine!

Et vous, y a-t-il une recette familiale typique du temps des fêtes, dont vous perpétuez la tradition?



lundi 4 novembre 2013

Citron!

À l'approche des jours plus gris et froids, nous avons besoin de voir la vie en couleur et le jaune est certes une couleur qui fait penser au soleil! En cuisine, ou déposé simplement sur le comptoir, un plat de citrons ravira votre oeil et vous donnera un petit sourire.

Le citron fait partie des ingrédients que j'ai toujours dans mon frigo, avec les pamplemousses blancs, le lait et les oeufs. C'est un agrume très polyvalent. Et disponible à longueur d'année dans les épiceries. Quand je pense au citron, je pense à la tarte au citron, au poisson, et au café! Un zeste de citron trempé quelques secondes dans un espresso fait une différence. Je me souviens aussi  d'avoir  découvert grâce à mon amie Huguette, à Paris, le citron pressé. On le sert dans un tout petit verre, accompagné d'un ou deux carrés de sucre et on peut l'allonger un peu avec de l'eau. Idéalement, il faut l'avaler d'un coup. Bon pour le foie et bon pour le teint! Il me dépanne si je me fais une petite coupure: quelques gouttes de jus de citron pour désinfecter. Et y a pas mieux pour enlever l'odeur d'ail sur les ongles et les doigts.

Le citron est essentiel dans un tartare de saumon, pressé sur un avocat pour l'empêcher de s'oxyder, et donne tout son parfum dans une gremolata, indissociable d'un osso - buco. Il est indispensable dans une tapenade, relève les sauces et il aime accompagner un martini ou une vodka!

Alors, avec toutes ces vertus, il fallait un livre à sa hauteur! Le voici, signé par Isabelle Lambert qui tient  un blogue depuis huit ans.



Ce livre est beau et bien fait. Très belle mise en page. Les recettes, une par page, sont aérées.  Les photos, nombreuses, sont séduisantes et alléchantes. Ce livre de 240 pages vous propose une centaine de recettes, salées ou sucrées. Vous aurez le goût de cuisiner le poulet rôti au prosciutto, au citron et à la sauge, les pétoncles au citron et à l'érable, des biscuits au gingembre et au citron sans oublier la parfaite tarte au citron meringuée! En plus, Isabelle a ajouté quelques mots d'histoire, quelques trucs et astuces, un tableau des équivalences Québec/France. On découvre ainsi avec amusement que les canneberges au Québec deviennent des cranberries en France...



lundi 7 octobre 2013

Paris en scène, à Québec!

Il arrive qu'une visite au Musée devienne une fête. Oui un lieu de culture, oui on y apprend des choses, mais il est plus rare qu'un Musée mise sur le côté ludique. C'est souvent le cas au Musée de la civilisation de Québec, où les thèmes choisis sont populaires dans le but avoué de plaire au plus grand nombre. C'est encore le cas avec l'exposition Paris en scène 1889. 1914, en cours depuis le 19 juin dernier jusqu'au 23 février 2014.

On entre dans ce Musée lumineux, aéré, pour y voyager, se retrouver au temps de la Belle Époque en se promenant au hasard des rues, des quartiers. On s'imagine parader, se montrer comme les dandys du temps savaient si bien le faire. Nous marchons dans Paris, la nuit, enveloppés d'une ambiance musicale de vieilles chansons françaises. Nous retrouvons l'atmosphère du Moulin Rouge, du cabaret Le Chat Noir, nous passons devant les colonnes Morris en jetant un coup d'oeil aux affiches originales de Toulouse-Lautrec. Il y a même la façade d'un théâtre de Vaudeville. Comment ne pas s'extasier devant les costumes de Sarah Bernhardt, perlés, pailletés, parsemés de strass!



Il y a plus de 250 oeuvres d'art et artéfacts exposés dont une sculpture de Rodin exécutée par Camille Claudel, le costume de Cyrano de Bergerac, un cinématographe dans la section cinéma consacrée aux frères Lumière. Oui on peut s'y asseoir et contempler des extraits de films d'époque.

Parmi les toiles exposées, la vedette est l'oeuvre gigantesque de Léon Lhermitte, Les Halles, peinte en 1895 et sortie des réserves pour la première fois depuis 1930. Transportée ici roulée, elle fait 404 x 635 cm. Pour l'occasion, l'oeuvre a été restaurée. La grande toile est ainsi présentée en primeur aux visiteurs du Musée. Ai-je besoin d'ajouter que c'est une splendeur!



Vers la fin de notre promenade, nous arrivons à la Tour Eiffel. En fait, c'est un dessin qui présente la ville de Paris lors de l'exposition universelle de 1900, vue du premier étage de la tour, sur 360 degrés! Un véritable panorama. Nous avons vraiment l'impression d'être sur place.

Pour conclure la visite, si le temps le permet, la terrasse du Café du Musée vous attend, où un superbe étalage de fleurs intégré au comptoir lunch vous ravira, pour une dernière fois! J'espère que vous irez vous amuser au Musée de la civilisation de Québec...


vendredi 26 avril 2013

Combien de temps reste-il?

Une question qui peut sembler banale, quotidienne. On se la pose en attente. En attente d'un événement, d'un rendez-vous, d'un gâteau qui cuit au four, d'une émission de radio ou de télévision. Cette question devient plus cruelle quand on se demande combien de temps avant de perdre son emploi, avant la retraite choisie ou imposée. Faut-il travailler jusqu'à sa mort, à en mourir? Et la même question tue quand on apprend être atteint d'une maladie incurable.

Personne ne peut prédire alors le temps qu'il reste de façon précise. Comment prendre la bonne décision, accepter ou non les traitements proposés, souvent plus douloureux que le mal lui-même. Le désir de vivre, de prolonger sa vie est parfois si fort qu'il réussit à nous faire oublier que nous sommes tous mortels. On s'accroche à l'espoir, si mince soit-il. On fait le pari de déjouer la mort. Certains ont  réussi, pour quelque temps, voire des années. Tôt ou tard, nous allons tous perdre ce combat. Nous sommes tous en sursis.

Récemment, ma mère qui vient d'avoir 83 ans, a été hospitalisée pendant un mois. Une grande épreuve. Pour elle et pour nous, mon époux adoré et moi. Souffrances, douleurs, stress et inquiétudes. Elle est maintenant de retour chez-elle, dans son appartement qu'elle adore. Un petit miracle. Pour combien de temps?

Avec tout l'amour que j'ai pour elle, j'aimerais qu'elle parte avant de devoir la déménager dans un centre de soins. Elle le souhaite également.  Elle répète: "je veux finir mes jours ici". Ma réflexion est alimentée par toutes sortes de sentiments. D'abord, elle ne guérira jamais. Son état ne peut aller qu'en se détériorant. Elle aurait une peine énorme si elle devait aller habiter ailleurs. Elle serait ainsi déstabilisée, attristée et perdue. Est-ce ainsi qu'on veut quitter la vie? Avec une qualité de vie qui rétrécit comme une peau de chagrin. Et si une fois cet autre traumatisme vécu, elle meurt peu de temps après, le jeu en valait-il la chandelle? Ne pas savoir le temps qu'il reste, dans ce contexte... est invivable, ou presque. Et, il n'y a pas de réponse!

Tout ce que je sais est que le temps nous manque.




vendredi 12 avril 2013

Vacances en Floride

Il y a des endroits dans le monde qui ont établi leur réputation autour de leur cachet historique, en préservant l'architecture sans pour autant tomber en décrépitude. La ville de South Beach en est un bel exemple, heureux amalgame de l'art déco et d'édifices plus modernes. La ville de Sunny Isles, située entre Miami et Fort Lauderdale, semble avoir pris un autre tournant.

Sur la Collins, avenue principale donnant sur les plages de l'océan Atlantique, il y avait une suite (une soixantaine) de motels de 2, 3 ou 4 étages, la plupart  aux noms exotiques, à l'image un peu de Las Vegas. Comme le Sahara, toujours en place, avec en façade, ses trois chameaux sculptés. Il y a aussi le Thunderbird qui résiste encore à la démolition. Mais l'âge d'or de Sunny Isles est révolu. L'époque où les stars comme Grace Kelly, Burt Lancaster, Guy Lombardo, Babe Ruth ou Ted Kennedy fréquentaient The Ocean Palm, The Green Heron, le Suez ou le Blue Grass est bel et bien chose du passé. Depuis l'incorporation de Sunny Isles en 1997, la ville a pris la décision d'attirer les investisseurs, qui ont construit des tours à condo. Des condos luxueux, certes, mais qui créent de l'ombre sur la plage... Et Sunny Isles a ainsi perdu son charme d'antan, ressemblant maintenant à tant d'autres villes touristiques.

Je ne suis pas contre le développement  moderne mais il me semble qu'il y aurait eu place pour un heureux mélange. Rénover et non tout démolir. Moi j'aime me retrouver sur la plage en moins de 2 minutes, voir de près la mer de mon balcon et retrouver une atmosphère de fête sympathique entre les vacanciers.

Ceci dit, j'ai aimé  nos récentes vacances à Sunny Isles où on peut, entre autres, bénéficier d'un service de navette gratuit pour nous transporter jusqu'à Aventura. Le service est abondamment utilisé non seulement par les touristes mais aussi régulièrement par les résidents, pour aller  faire leur épicerie. J'ai aussi eu le plaisir d'y retrouver des amis, dont mon premier patron des pages Arts & Spectacles du  Journal de Montréal, Pierre Luc.


Nos récentes vacances à mon époux adoré et moi  nous ont aussi conduit  jusqu'à Key West, là où les vieilles maisons patrimoniales abondent. Il y règne un esprit digne des années 70, le vivre et laisser vivre. Sur la célèbre rue Duval, les piétons, vélos, voitures, peddi-cab et trolleys vivent tous en harmonie sans voie réservée... Il y a longtemps que je rêvais d'y aller et je n'ai pas été déçue. La route des Keys est unique! Nous avons l'impression de rouler sur l'océan, ce qui donne une sensation de liberté incomparable. Je pourrais même dire que la route qui mène à Key West est un must, peut-être plus que la destination finale, comme la vie...

Ce fut un très beau voyage, agrémenté de belles découvertes dont plusieurs bons restaurants, par exemple Only Wood, situé en retrait de la rue Duval, entouré de bougainvilliers. Nous y avons dégusté une pizza cuite par Alessandro, au four à bois, du chêne rouge! Décidément, la Floride n'est plus ce qu'elle était...


jeudi 21 février 2013

Question de respect

Chers amis,

Une information liée directement aux commentaires.
Au début de ce blogue, je n'avais pas activé la fonction : modération des commentaires.
Vous écriviez un commentaire et il était automatiquement publié.

Mais je remarque que plein de gens mal intentionnés, profitent de cette porte ouverte en écrivant des commentaires de type publicitaire et la plupart du temps écrits en anglais. Je les supprime dès que je les vois mais entretemps, ils  ont été publiés.

Je dois donc rétablir la fonction de modération.


Il faut alors que j'autorise la publication de votre commentaire.
Cela a pour but d'éviter qu'un commentaire désagréable ou pas du tout en lien avec le sujet, soit publié.

L'ennui est qu'il y a un petit décalage dans le temps entre le moment où vous écrivez votre commentaire et le moment où je le vois et l'autorise. Cela peut vous donner à croire que votre commentaire n'est pas enregistré. Ce n'est pas le cas du tout!
Je vous demande donc un peu de patience et j'ose espérer que la fonction de modération des commentaires maintenant rétablie, ne vous empêchera pas d'inscrire vos commentaires, qui sont toujours pour moi, des cadeaux.

Je profite de l'occasion pour vous rappeler que si vous avez un compte google, cela facilite l'opération. Sinon, sous la fonction anonyme, la procédure est très simple mais n'oubliez pas de signer à la fin de votre commentaire, dans la case ou le carré. J'aime savoir à qui j'ai le plaisir de répondre.

À très bientôt,

diane


mercredi 13 février 2013

Histoire de coeurs


loin des yeux loin du cœur
les mots d’amour se trouvent au cœur du sujet
au point de les savoir par cœur

pour ne pas avoir le cœur lourd
il est bon d’avoir le cœur sur la main et de rire de bon cœur
sans quoi cœur qui soupire n’a pas ce qu’il désire

cœur gros, cœur léger
tu es le cœur de ma vie
au cœur de l’écriture

le cœur me manque devant les cœurs de pierre qui ne peuvent dire je t’aime


si ça vous tente et que vous avez le cœur à l’ouvrage, je vous invite sous commentaires, à continuer ces jeux de mots et expressions autour du mot cœur.

Bonne St-Valentin !